Frères et soeurs humains, voilà où nous nous situons. Entre les hommes premiers et les derniers hommes.

D’un côté nos racines à tous, un peuple de la terre vivant en totale harmonie avec la nature. De l’autre une société qui a fait l’expérience de se penser au-dessus du vivant et qui l’a consommée comme on scie la branche sur laquelle on est assis.

Entre ces deux Hommes, l’un que nous ne serons jamais plus et l’autre que nous ne voulons pas devenir, existe un espace qui impose une prise de responsabilité sans précédent. Cet instant, c’est notre présent.

Nous sommes ce peuple qui peut décider d’honorer son héritage et construire un autre monde.

Ce choix est un engagement avant tout individuel qui, j’en conviens, implique des changements complexes, engendre des bouleversements, nécessite que nous acceptions de troubler l’eau claire de nos habitudes. Mais il est aussi l’acte de reconnaissance et de reconnexion aux racines de notre humanité. Il est le pas qui brise la vitre conceptuelle dont nous avons hérité, celle qui nous sépare de notre nature. Nature que nous appelons “paysage” comme un tableau sur lequel nous portons un regard extérieur.

Ce choix est celui qui peut nous remettre au coeur du vivant, celui qui fera de nous, non pas des hommes premiers, mais des hommes vrais. Des hommes qui plutôt que de culpabiliser ont choisi d’agir, de se ré-ensauvager, de prendre le risque de changer…

En sommes nous capables, sommes nous assez courageux, sommes nous assez vivants pour redevenir les gardiens de la terre?

Pour ma part, je m’y engage.

Et vous?

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